Cet article est écrit par Sophie du blog Cours de Japonais.
Introduction
Les bienfaits d’apprendre une langue étrangère ne sont plus à prouver ; de nombreuses études ont déjà démontré qu’en plus d’ajouter une belle ligne sur votre CV, maîtriser une deuxième langue est bénéfique pour le développement du cerveau, et ce à tout âge. Être bilingue pourrait également retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer, et apprendre une langue asiatique lorsqu’on est Occidental permet d’améliorer les réseaux cérébraux. Ainsi, en plus d’être enrichissant d’un point de vue personnel et culturel, étudier le coréen, le japonais ou le chinois peut faire du bien à votre santé !
Je m’appelle Sophie, et j’enseigne le japonais aux francophones depuis 2013. Étant passionnée par l’Asie et les langues étrangères, j’aime beaucoup le blog de Maya et nous avons rapidement sympathisé. Je la remercie chaleureusement de m’avoir autorisée à publier cet article sur son blog. 😊
Au fil de mes années d’apprentissage du japonais, mais également après 6 ans à l’enseigner auprès de Français, j’ai pu observer et comprendre quels sont les mécanismes qui font que l’on réussit -ou non- à maîtriser une langue étrangère aussi éloignée de la nôtre, sans pour autant avoir besoin de vivre dans le pays en question pendant longtemps.
Puisque le japonais et le coréen ont de nombreux points communs, je me propose de vous livrer mes 5 meilleurs conseils pour apprendre une langue asiatique depuis la France. J’aurais moi-même aimé qu’on me les donne quand j’étais plus jeune, au moment où je commençais sérieusement à envisager de faire des études de japonais. J’espère donc qu’ils vous seront utiles, et que vous les mettrez en pratique ! En les couplant aux cours et astuces de Maya, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour devenir bilingue en coréen. 😊
Conseil #1 : S’immerger au maximum dans la langue
C’est sans doute le conseil le plus évident et que vous avez déjà entendu des milliers de fois, mais il est absolument nécessaire de l’évoquer : l’immersion est le meilleur des apprentissages. Si l’on n’a pas tous la chance de partir habiter dans le pays dont on apprend la langue, il est néanmoins possible d’étoffer son quotidien français en s’entourant du maximum de sources possibles dans ladite langue. En effet, tant que vous ne maîtrisez par parfaitement cette langue, vous ne pourrez pas décrocher un emploi dans lequel vous la pratiquerez au quotidien. Et il n’est pas non plus toujours possible de l’étudier à l’université, soit parce que l’on a passé l’âge, soit pour des questions financières ou logistiques. Cela ne veut pas pour autant dire que l’on ne pourra jamais être bilingue.
Bien au contraire ; nous vivons dans une époque fantastique qui nous permet, notamment grâce à Internet, de pouvoir s’entourer de diverses sources et matériels qui viennent de l’autre côté de la planète, et ce gratuitement ou à faible coût.
Je pense tout d’abord à la musique : rien de plus facile de nos jours que d’aller écouter vos artistes préférés sur YouTube, ou de télécharger (légalement !) le dernier single de votre groupe fétiche. En plus d’être un réel plaisir auditif, écouter quotidiennement de la musique dans une langue étrangère vous sera d’une grande aide dans votre apprentissage. Le principe de l’écoute passive consiste à mettre en fond sonore une chanson ou un dialogue afin de se familiariser avec les consonances de la langue. Cela permet de mieux appréhender la prononciation et l’accent, mais aussi de retenir certains mots ou expressions que l’on rencontre fréquemment.
Personnellement, c’est comme ça que j’ai commencé mon apprentissage du japonais ; lorsque j’avais 13 ans, j’ai entendu pour la première fois une chanson en japonais, et j’ai immédiatement su que ça allait devenir la passion de ma vie. Depuis il ne s’est pas passé un jour sans que j’en écoute, et cela a grandement contribué à me forger une bonne oreille. J’ai toujours été l’une des meilleures de ma classe en compréhension orale, et j’ai rapidement acquis un vocabulaire très riche dans certains champs lexicaux poétiques et artistiques car ce sont des thèmes qui reviennent souvent dans les chansons.
En dehors de la musique, je vous conseille également de regarder des vidéos dans la langue que vous étudiez. Pensez à varier le type et le genre de vidéos (pas que des drama d’amour ou des animés de magie 😉) afin de diversifier les champs lexicaux dont vous apprendrez le vocabulaire. Grâce à la magie d’Internet, vous avez accès en un clic à des Youtubeurs de tous les pays, mais aussi à des films, documentaires, journaux d’informations ou même à des jeux TV. Plus vous varierez les supports, mieux ce sera !
Vous pouvez aussi pratiquer l’écoute active en prêtant attention à ce que racontent les personnages de votre série préférée, ou en faisant du Shadowing. Écouter tous les jours les news dans une autre langue est un excellent moyen de progresser, tout en se tenant au courant de l’actualité du pays qui vous intéresse. Je vous conseille les sites YONHAP pour le coréen et NHK News pour le japonais.
Enfin, lorsque vous aurez atteint un niveau intermédiaire dans la langue étudiée, pourquoi ne pas configurer votre ordinateur et/ou votre téléphone dans cette langue ? Cela vous forcera à lire quotidiennement dans cet alphabet qui n’est pas le vôtre, et vous apprendrez des termes techniques spécifiques à l’informatique. Pensez toutefois à le remettre en français si vous devez l’emmener chez l’informaticien… sinon il risque de tirer une drôle de tête 😉
Conseil #2 : Acquérir des bases solides
Quand on souhaite se lancer dans l’apprentissage d’une langue, on ne sait parfois pas par où commencer. Maya a écrit un très bon article qui vous explique comment bien débuter en coréen, et j’ai moi-même écrit un guide pour les débutants en japonais qui est téléchargeable gratuitement sur mon blog. Ce genre de support est fait pour orienter les grands débutants qui sont parfois désorientés face à l’étendue infinie de possibilités qui leur sont offertes pour étudier les langues étrangères.
Quel que soit le support d’études que vous choisissez, faites en sorte de maîtriser les bases, et que ces connaissances soient solides. Car sans de bonnes fondations dès le départ, une maison finit par s’écrouler. Et c’est exactement pareil avec n’importe quel apprentissage ; si vous ne savez pas faire d’addition simple, vous ne pourrez pas faire de savants calculs. Si vous ne savez pas que Jaune + Rouge = Orange, vous ne serez pas capable de peindre des chefs d’œuvres. De même pour les langues, si vous ne connaissez pas la grammaire la plus élémentaire, vous ne pourrez jamais utiliser des structures grammaticales complexes car vous n’aurez pas compris la logique qui se cache derrière.
Comme vous êtes sur ce blog en train de lire ces quelques lignes, je soupçonne que vous souhaitez étudier une langue asiatique très éloignée du français. La première chose à faire sera donc d’apprendre le ou les alphabets, et de s’habituer tout de suite à lire et à écrire en utilisant ces nouveaux caractères.
Une fois que vous serez à l’aise avec, vous pourrez apprendre les bases de la grammaire, ainsi que le vocabulaire courant comme les salutations, apprendre à se présenter, etc. Si vous êtes un peu perdu avec le vocabulaire, une bonne astuce est de commencer par maîtriser les 100 mots les plus utilisés dans la langue que vous étudiez. Ce sont des termes que vous croiserez absolument tous les jours et qui vous seront indispensables dans vos études. Une fois appris, vous aurez la sensation d’avoir énormément progressé car vous allez les entendre (et les reconnaître !) dans diverses situations. De quoi être fier de soi ! 😉
Conseil #3 : Ne pas brûler les étapes
Une fois que vous aurez acquis de solides bases (voir conseil #2), il est important de ne pas se précipiter et de ne pas chercher à tout comprendre tout de suite. Je le vois souvent avec mes élèves qui, dès la première leçon, me posent toutes sortes de questions pour comprendre le comment du pourquoi sur des formules grammaticales très complexes. Je suis ravie de constater leur réelle curiosité et envie d’apprendre, mais cela est beaucoup trop tôt dans leur apprentissage pour que je puisse leur expliquer. Comme nous l’avons dit plus tôt, sans avoir compris la grammaire basique et fondamentale, il ne leur sera pas possible de comprendre la logique linguistique d’un niveau de langue plus compliqué, et cela risque de les embrouiller plus qu’autre chose.
Ce que j’entends par là, c’est qu’il ne faut pas s’arrêter sur chaque nouvelle forme de verbe ou formule grammaticale que vous ne connaissez pas, et vouloir à tout prix tout comprendre dès le début. Par exemple, si vous avez débuté le coréen ou le japonais récemment, ce serait une perte de temps que de vouloir tout de suite lire un roman dans l’une de ces langues. Il serait plus judicieux de terminer d’abord l’une des méthodes reconnues comme le Minna no nihongo ou Cours de coréen avant de passer à la suite. Il est important d’aller au bout des choses et de s’assurer que vous avez maîtrisé ce que vous avez vu avant d’aller plus loin. En faisant cela, un beau jour vous vous rendrez compte que vous avez naturellement atteint le niveau suffisant pour lire ce fameux roman ou manga qui vous faisait de l’œil à vos débuts. 😊
Comme je l’évoquais dans l’un de mes articles sur mon blog, il est essentiel de définir des objectifs à court, moyen et long terme qui nous permettront d’organiser nos études. Si vous êtes autodidacte, ce sera à vous de faire ce travail. Ce n’est pas forcément évident pour un grand débutant de savoir comment s’organiser puisque nous n’avons en général pas une bonne vision d’ensemble de ce que représente l’apprentissage d’une langue vivante. Vous devrez alors vous fier à vos manuels scolaires qui, s’ils sont bien faits, vous offriront un bon rythme de progression et un enchaînement logique des leçons de grammaire.
Il sera évidemment plus facile de se laisser guider par son professeur, si vous en avez un, car c’est son métier que de vous faire progresser étape après étape. Grâce à son expérience, il saura définir différents paliers à atteindre dans votre apprentissage, même si vous ne vous en rendez pas compte. C’est personnellement ce que je fais pour motiver mes élèves et leur faire prendre conscience de leurs progrès : je ne cesse de leur rappeler d’où ils viennent et ce qu’ils ont accompli jusqu’à présent. Je leur annonce également les « grands paliers » qu’ils vont franchir afin qu’ils puissent être fiers d’eux. Voici quelques exemples d’objectifs dont vous pouvez vous inspirer pour vos propres études de langue :
Pour les débutants :
- Maîtriser l’alphabet
- Apprendre 100 mots de vocabulaire courant et/ou kanji
- Savoir se présenter (nom, âge, nationalité)
- Terminer les 5 premières leçons du manuel scolaire
Pour les intermédiaires :
- Valider un niveau d’examen officiel type TOPIK, JLPT, ou HSK
- Lire un chapitre de votre manga/livre préféré dans la langue étudiée
- Traduire votre chanson préférée
Les possibilités sont infinies et peuvent s’adapter à tout type d’apprentissage, pas seulement des langues étrangères. Il ne vous reste plus qu’à prendre une feuille pour écrire noir sur blanc vos prochains objectifs, ça aide à savoir où on va. 😉
Conseil #4 : Croiser les sources
L’erreur est humaine ; je crois que cette phrase n’est plus à démontrer. Personne n’est à l’abri de commettre une bourde, et les auteurs de livres de langue ou les professeurs, aussi bons soient-ils, sont des humains comme les autres. Je ne connais pas de livre dans lequel je n’ai jamais relevé d’erreur, même après 2 ou 3 rééditions. De même, un professeur -moi y compris- peut se tromper dans une explication ou une correction. Cela ne veut pas pour autant dire que le livre ou le prof est mauvais (sauf si les erreurs sont fréquentes et répétées), mais cela peut faire apprendre à l’élève des choses fausses.
J’ai par exemple rencontré une Italienne qui parlait bien japonais, mais qui se trompait toujours sur le même mot. En lui faisant remarquer gentiment, elle m’a dit que c’était son enseignante à l’université qui lui avait appris comme ça, et elle ne savait pas que c’était faux. Nous avons confirmé cela auprès d’un professeur natif japonais, et effectivement, cela faisait des années qu’elle commettait cette erreur sans s’en rendre compte.
De même, quand je vois des étudiants qui apprennent le japonais ou le coréen depuis quelques mois à peine et qui tentent de l’enseigner à travers des articles, vidéos ou mêmes des livres auto-produits, je peux vous dire que ça me fait froid dans le dos car les risques de raconter des bêtises sont beaucoup plus élevés que face à un enseignant dont c’est le métier depuis des années.
Et le problème, c’est qu’on a tendance à croire facilement tout ce qu’on lit dans les livres ou sur Internet, surtout si c’est bien présenté et que ça fait sérieux 😉 N’importe qui peut écrire n’importe quoi en se faisant passer pour un spécialiste, même sans avoir de mauvaise intention derrière. C’est pour cela qu’il est essentiel de croiser les sources lorsque vous apprenez quelque chose. Cela est valable dans tous les domaines, pas que pour les langues. Si vous êtes encore dans le système scolaire, vous pouvez appliquer ce conseil dans vos études, et ce dès l’école primaire. Il est connu que les mauvaises informations circulent plus vite que les bonnes, et la désinformation sur les réseaux sociaux en est un bon exemple.
Concernant l’apprentissage des langues étrangères, je vous recommande vivement de vérifier les traductions de vocabulaire et les explications de grammaire dans au minimum deux sources reconnues. Vous pouvez par exemple vous fier à une méthode sous forme de livre, et à un site internet qui fait preuve de sérieux et qui a une bonne popularité. Vous diminuerez les chances d’apprendre des sottises.
Si vous avez un doute concernant une information, je vous conseille de demander une explication à un professeur plutôt qu’au premier clampin venu sur un forum ou réseau social. Ce sont des endroits où chacun peut s’exprimer librement sans pour autant s’assurer de ne pas dire de bêtises. La désinformation peut très vite arriver. Au contraire, des professeurs dont c’est la langue maternelle comme Maya vous confirmeront que tel mot s’emploie de telle manière, et si c’est naturel ou non. Les professeurs francophones pourront vous expliquer en détail comment apprendre ou mieux comprendre telle notion. Bref, soyez vigilants et croisez vos sources 😊
Conseil #5 : Se construire une motivation solide et trouver un partenaire d’apprentissage
Pour entreprendre un apprentissage quel qu’il soit, il faut avoir dès le début une source de motivation suffisamment forte pour nous donner l’envie de se mettre au travail. C’est d’autant plus valable lorsque l’on souhaite étudier une langue asiatique en étant en France, car cela signifie deux choses :
- Vous ne pourrez pas être entourés 24h/24 par cette langue car vous ne résidez pas dans ce pays
- L’apprentissage d’une langue aussi éloignée du français sera forcément plus difficile que pour une langue comme l’italien, l’espagnol, ou même l’anglais
Ainsi, si votre motivation est faible, ou en tout cas pas assez puissante pour vous faire poursuivre vos efforts pendant des mois et des mois (voire des années), vous décrocherez facilement et passerez à autre chose. Si cela se produit, c’est tout à fait OK. Il ne faudra pas vous en vouloir.
Qui n’a jamais commencé un sport ou une activité artistique en se disant « ça va être trop bien, je m’inscris dans un club et j’en ferais toute l’année ! » pour au final n’y aller que 2~3 fois et passer les semaines suivantes à sécher les cours ?
C’est une situation classique par laquelle nous sommes tous passés. Vous avez juste découvert que cette activité n’était pas faite pour vous ou pas aussi bien que vous l’auriez imaginé. Il se peut également que vous ayez trouvé ça beaucoup trop difficile et, ayant pris peur, vous avez préféré abandonner. Afin d’éviter que ce dernier cas de figure ne devienne réel avec le coréen, relisez le conseil #3 pour vous créer des paliers intermédiaires avec des objectifs facilement atteignables. Vous aurez ainsi la fierté d’avoir franchi une nouvelle étape et de vous rapprocher un peu plus de votre but final.
Mais justement, qu’en est-il de ce but final ? Je vous invite à prendre 2mn de votre temps pour réfléchir sincèrement à votre envie d’apprendre cette nouvelle langue. Pourquoi le faites-vous ? Qu’est-ce qui vous plait dedans, et à quoi cela va-t-il vous servir à l’avenir ? Y a-t-il une raison suffisamment forte qui vous ferait réviser votre vocabulaire plutôt que de terminer cette super série sur Netflix ?
Si vous avez effectivement un objectif de vie à atteindre, il sera essentiel de se focaliser dessus lorsque vous aurez des phases de démotivation. Car oui, cela va arriver tôt ou tard. Vous aurez démarré votre apprentissage sur les chapeaux de roues grâce à l’excellent guide pour débutants en coréen que Maya a écrit, mais au bout de quelques mois de travail acharné vous n’aurez plus envie d’ouvrir votre application Anki ou de voir un seul manuel scolaire.
Tous les étudiants ont forcément rencontré une ou plusieurs phases de démotivations dans leur vie. Et c’est tout à fait normal. L’important, c’est de ne pas rester trop longtemps dans le creux de la vague ; en se concentrant sur notre motivation première, cela nous permettra de mieux rebondir et de reprendre là où on s’était arrêté.
Je le sais très bien puisque personnellement, j’ai fait une pause de 3 ans pendant lesquels je n’ai pas du tout pratiqué le japonais. Si vous souhaitez connaître les détails de l’histoire, tout est expliqué sur mon blog. Au bout de ces 3 ans, j’ai pris conscience que j’avais mit de côté mes rêves et que j’en étais malheureuse. J’avais préféré stagner à un niveau peu satisfaisant plutôt que de fournir des efforts pour avancer. Ma source de motivation s’est alors imposée comme une évidence ; je me suis retroussée les manches et j’ai redoublé d’efforts jusqu’à valider un JLPT3 en autodidacte. Comme quoi, avec un peu de volonté et d’huile de coude, tout est possible ! 😉
Réussir ses études en étant seul(e) est parfaitement faisable, mais il est beaucoup plus facile et motivant de le faire à deux. Aussi, je vous conseille très fortement de vous trouver un partenaire d’apprentissage pour avancer ensemble. Vous pourrez entamer une sorte de compétition amicale, ce qui engrangera une dynamique positive entre vous. Cela aura un énorme impact sur votre motivation et sur vos efforts puisque dès que l’un de vous deux aura un coup de mou, l’autre sera là pour le rebooster. Comme des amis qui vont à la salle de sport ensemble 😊
Votre partenaire d’apprentissage peut également être un professeur particulier auprès duquel vous aurez envie de faire bonne impression en lui prouvant que vous avez progressé d’une semaine à l’autre. Je me rappelle quand je prenais des cours de batterie, je n’avais pas envie que mon prof me prenne pour une flemmarde alors je retravaillais bien mes morceaux entre deux cours… même quand je n’en avais pas envie ! C’était vraiment pour qu’il soit fier de moi, plus que pour moi-même. Et au final, c’est ce qui m’a permis d’énormément progresser, et au bout du compte j’ai été fière de moi-même et des efforts que j’avais accomplis.
A travers cet article, j’espère avoir pu vous donner des conseils qui vous serviront pour votre apprentissage, quel qu’il soit. En les appliquant, je ne doute pas que vous réussirez à atteindre un excellent niveau en coréen, d’autant plus que vous vous trouvez sur le meilleur blog pour cela !
Je remercie encore une fois Maya de m’avoir fait confiance, et je vous souhaite une excellente continuation.
« Vous ne saurez jamais ce dont vous êtes capable si vous n’essayez pas. »
Proverbe anglais
행운을 비네 ! 頑張って!Bon courage !
Sophie du blog Cours de Japonais
4 commentaires
Sophie
Merci beaucoup pour la publication de mon article !
J’y ai mis tout mon cœur, j’espère qu’il sera utile à tes lecteurs ! 😀
Maya
Merci à toi pour ton super article ! 🙂
Christine
Merci pour ces conseils! C’est exactement comme cela que j’ai procédé pour le Japonais et j’applique maintenant la même méthode au chinois.
Et je te remercie d’avoir indiqué comme postulat de départ que « tout le monde ne peut pas aller dans le pays ou suivre des études à la fac ». Parce que c’est fatigant de voir dans les conseils « pour parler couramment il faut aller dans le pays ou sortir avec une personne de ce pays » >_<
J'ai appris et continue d'apprendre plusieurs langues, s'il fallait sortir à chaque fois avec un natif, ça serait un peu le bazar, lol!
Et la fac, il n'y a pas de cours de japonais dans celle près de chez moi et puis en bossant 60h/semaine, c'est tout à fait impossible; le mieux pour moi est d'apprendre en autodidacte.
Il faut rester motivé pour le japonais car on ne voit pas les progrès aussi rapidement que dans d'autres langues. Je pense que c'est normal donc il faut le savoir quand on débute et ne pas se décourager.
Maya
Merci beaucoup, Christine, d’avoir partagé ton témoignage ! C’est enrichissant !